Sécurité Routière

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YES WE CAN

Projet :  "OSONS"

Osons une vision différente de notre profession


Depuis 1987 nous avons réfléchit et à changé plusieurs fois notre façon de travailler.

Avec le fameux rapport Lebrun tant décrié tout devint clair : Depuis des années nous faisons  fausse route !

Qui ne l'a pas attentivement lu n'a pas compris le péril qui nous menace :
|le rapport Lebrun commenté| .

Bien sûr on pourra toujours se dire " Après moi le déluge" mais malheureusement la catastrophe est peut être plus proche
que l'on ne pense.


Nos axes d'EVOLUTION nous sont clairement définis : 

1-) Abandonner la logique marchande :

Nous ne sommes pas formés pour être des commerçants.

Nous somme des professions libérales comme les médecin, avocats,  psychanalystes.

Notre rémunération ne doit pas être fonction du cours moyen d'un produit sur le marché mais basée
  • Sur la valeur ajoutée que notre activité apporte à la société.
  • Sur la qualité de notre travail, et le bénéfice qu'en retire notre client : La connaissance, la technique, l'insertion dans la vie active.

Quoi qu'on en dise nous sommes des éducateurs, on leur apprend les règles, la manipulation, un comportement, une autre manière de voir et d'ETRE (et non seulement sur la route).

2-) Accepter que nous sommes des enseignants de la sécurité routière :

Nous ne sommes pas là pour assouvir un désir, un acte d'achat,

Mais fournir une réelle formation pour une activité basée sur le long terme dont il devra assumer à chaque instant la pleine responsabilité par devant la Loi, les assurances, la société, sa conscience.


3-) Accepter de recevoir une rémunération en rapport avec notre qualité de travail et non pas au nombre d'heures travaillées :

Le stage de remise à niveau est clair lors de l'exposé de l'économiste : 3,50 € de l'heure.
Si on calcule notre rémunération horaire par rapport à notre charge de travail, nous sommes largement en dessous du Smic.


A cause des clients ?
Non car nous le faisons tout seuls. Nous nous limitons les uns les autres vers le bas.

" Les clients ne viendront plus !"
Les clients gagnent souvent plus que nous par mois en travaillant moins.
De nombreux jeunes moniteurs quittent la profession pour des emplois moins contraignants et plus
rémunérateurs.

"Lorsque l'on a pas les moyens on ne fait pas le permis !"
Une Inspectrice répondant à une élève se plaignant du coût de sa formation.


L'obligation d'avoir le permis est une nécessité, nous nous en faisons notre pauvreté.


4-) Nous former afin d'être enfin des professionnels reconnus:

Nous sommes formés lors du BEPECASER, mais non finis. La formation de base ne suffit pas !
Nous sommes à l'abandon un diplôme en poche.

Formons nous les uns les autres, évaluons nous les uns les autres.

un tout seul n'a pas la solution, mais tous détenons une petite part d'expérience à partager qui aidera les autres. 

Osons nous évaluer, partager nos expériences. Les inspecteurs s'entraident et s'évaluent régulièrement.

Appliquons de manière cohérente et "uniforme" l'enseignement de la conduite automobile et de la sécurité routière, faisons les cours comme il faut, appliquons le PNF.

Souvent nous demandons à un candidat récalcitrant de se rendre chez n'importe quel collègue afin d'avoir un autre avis et ça fonctionne, il nous revient docile : on l'a évalué encore plus durement. Alors ?

Cessons de fonctionner en heures de conduite mais en niveau à atteindre.


On nous demande souvent : " Combien d'heures faut-il encore que je fasse ?"
traduction :" Combien d'argent veux-tu encore?"

Certains élèves n'ont rien compris à la sécurité routière nous le savons, mais quel poids, quels moyens avons nous de
faire notre métier alors que tous ne viennent que pour se payer le permis ?
Même les tribunaux nous condamnent car le contrat commercial n'a pas été respecté : présenter le candidat au moins
une fois au permis.

Cessons de fonctionner en établissements où l'on "achète le permis de conduire".

Le permis n'est pas rémunérateur : les plannings doivent être remplis sinon nous n'arrivons plus à payer les charges. C'est
La course au remplissage, car nous ne sommes pas rentables. [Rapport Lebrun]

Développons des activités qui nous sont ouvertes, plus rémunératrices et valorisantes : Scolaires - post permis.


Mais pour cela il faut être plus rentable dans notre rémunération de base, afin d'avoir le temps de pouvoir faire autre
chose que des leçons de conduite à la chaîne.


5-) Acquérir un esprit de corps, de corporation :

Nous sommes isolés, nous sommes concurrents, ENNEMIS ?.

Collaborons, entendons nous. Nous pourrions mieux nous défendre, mieux négocier, mieux vivre de notre profession

Il existe des syndicats, mais nous n'y croyons plus.

Alors pourquoi ne pas collaborer entre nous, quartier par quartier, ville par ville, région par région.

Sentir que l'on fait partie d'un ensemble qui a une raison d'être : L'EDUCATION ROUTIERE.

Tous les autres organismes et services font de la sensibilisation, de la répression, nous sommes les seuls dont le but est de dispenser un enseignement.




6- Créons un label Qualité

Changeons ou l'on va rapidement nous remplacer, car nous ne serons plus aux nouvelles normes, il est déjà question de hausser
le niveau des candidats Bepecaser à Bac + 5. Combien d'entre nous le sont ?


Evoluons, formons nous, travaillons de concert et faisons nous labéliser et reconnaître comme des établissements
conformes à une mission de sécurité publique.


Nous devons changer alors  "OSEZ" !